mercredi 13 mars 2013

Algérie - FMI : Le partenariat au menu de la visite de Lagarde à Alger La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Mme Christine Lagarde, est arrivée hier après-midi à Alger pour une visite officielle de trois jours consacrée à l'examen du partenariat entre l'Algérie et cette institution financière multinationale.


La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Mme Christine Lagarde, est arrivée hier après-midi à Alger pour une visite
 officielle de trois jours consacrée à l'examen du partenariat entre l'Algérie et cette institution financière multinationale.
"Je suis venue en visite officielle pour évoquer le partenariat entre l'Algérie et le FMI et de voir ce que nous pouvons apporter à l'Algérie et ce que nous pouvons apprendre aussi de l'Algérie", a affirmé Mme Lagarde à des journalistes, à son arrivée à Alger. Cette visite permettra aussi de "parler de la situation économique (en Algérie, ndlr), des perspectives de croissance et de la diversification de l'économie", a ajouté la première responsable du Fonds, qui a été accueillie, lors de son arrivée, par le ministre des Finances, Karim Djoudi, et le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci. Accompagnée de responsables du département du Moyen-Orient et Afrique du Nord du FMI, Mme Lagarde devrait rencontrer, lors de son séjour en Algérie, plusieurs hauts responsables des secteurs économique et financier en Algérie. Elle animera également une conférence de presse et une conférence sur "le développement et les défis économiques dans le monde et en Algérie", respectivement mercredi et jeudi. La visite devrait surtout permettre de passer en revue les relations entre le FMI et l’Algérie en tant que pays membre, devenu, depuis peu, un des pays créanciers de cette institution multinationale. L'Algérie avait décidé, en octobre dernier, de participer, pour un montant de 5 milliards de dollars sous forme d'accord d'achat de titres libellés en Droits de tirage spéciaux (DTS), à l'emprunt lancé par le Fonds dans le but de conforter sa capacité de prêts.

Bonne gouvernance, réserves de changes, bonnes performances économiques...
Les indicateurs de l’économie algérienne au vert
La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a entamé, hier, sa visite officielle de trois jours à Alger.
La première responsable de l’institution de Bretton Woods animera, aujourd’hui à la résidence d’État El-Mithak, une conférence de presse durant laquelle elle passera en revue, «le développement et les défis économiques dans le monde et en Algérie».
Mme Mme Lagarde saisira, également, l’occasion, pour passer en revue les relations entre le FMI et l’Algérie en tant que pays membre, devenu, récemment, un des pays créanciers de cette institution monétaire. Entre autres arguments confirmant la bonne santé financière de l’Algérie, sa contribution, en octobre dernier, pour 5 milliards de dollars, à l’emprunt lancé par le Fonds monétaire international. Mme Lagarde a tenu à remercier le gouvernement algérien pour ce geste très apprécié au sein de cette institution. Elle en parlera, certainement, pendant son séjour à Alger. Aujourd’hui, il n’est un secret pour personne que les réformes engagées par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ont été fructueuses à plus d’un titre. Preuve en est, le FMI n’a pas manqué, dans ses récents rapports, de saluer les «bonnes performances économiques» que notre pays a réalisées.
Dans ce contexte, il n’y a qu’à rappeler le fait que, en janvier 2013, le conseil d’administration de cette institution financière avait félicité l’Algérie pour ses «solides résultats économiques», tout en l’appelant à diversifier son économie nationale. Objectif : atteindre une croissance hors hydrocarbures durable. Dans un rapport spécial sur les perspectives économiques de la région du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, le FMI a classé l’Algérie au titre du pays le moins endetté des 20 pays de la région MENA pour l’année 2012, et de deuxième plus important détenteur de réserves officielles de changes après l’Arabie saoudite.
Mieux, le FMI prévoit, pour l’année en cours, une croissance de 3,4% pour l’Algérie, ce qui permettra de réduire d’une façon plus accentuée, la problématique du chômage.
Des encouragements sont adressés au gouvernement algérien pour les efforts accomplis, surtout depuis le lancement du premier plan 2005-2009. Ce plan d’action a permis, faut-il le rappeler, de stabiliser la croissance économique du pays autour de 4%.
Avant cette visite officielle de Mme Lagarde, le chef de la mission du FMI, M. Zeine Zeidane s’est rendu en Algérie en 2012, et a demandé au gouvernement algérien d’entreprendre davantage d’efforts afin de réduire le taux d’inflation à hauteur de 4%, ainsi que de relancer le crédit à la consommation.
Aujourd’hui, l’Algérie a un argument de taille à faire valoir : la bonne gouvernance et ses réserves de changes sont de l’ordre de 190 milliards de dollars.   
Fouad Irnatene
EL MOUDJAHID

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