samedi 30 novembre 2013

ActualitéSamedi, 30 Novembre 2013 09:50   

Investissement en Algérie

Le Medef plaide pour un climat des affaires “plus favorable”

Par : APS
Le président du Conseil des chefs d’entreprise France-Algérie de Medef international, Jean-Marie Dauger, a souligné que “le Medef est plus que jamais impliqué dans la relation économique avec l’Algérie”. 

Les ministres du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement et du Commerce, Amara Benyounes et Mustapha Benbada, sont depuis mercredi à Paris pour la première réunion du Comité mixte économique France-Algérie (Comefa). Une occasion de discuter avec leurs homologues français, Mme Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur et M. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, ainsi que des représentants du patronat français.
Le président du Conseil des chefs d’entreprise France-Algérie de Medef international, Jean-Marie Dauger, a souligné que “le Medef est plus que jamais impliqué dans la relation économique avec l’Algérie”. Le patronat français s’est donc dit “rassuré” quant à la volonté de l’Algérie de donner à l’industrie et au développement des industries agricoles un rang de priorité absolue. Ces patrons ont insisté sur la nécessité, pour l’Algérie de leur assurer un climat des affaires favorable à l’investissement. Le directeur général adjoint de GDF Suez a affirmé avoir reçu le message “très clair” de M. Benyounes qui a assuré que son ministère et l’ensemble des autorités algériennes “travaillaient à toujours améliorer le climat des affaires de façon à favoriser l’investissement et les partenariats”. De son côté, M. Benyounes a déclaré avoir constaté certaines contraintes exprimées par des opérateurs français en Algérie. Elles concernent, pour l’essentiel, les lenteurs bureaucratiques et administratives. “Des entreprises ont posé un certain nombre de problèmes connus et ayant trait à l’administration et à la bureaucratie”, a-t-il signalé, réaffirmant l’engagement du président Abdelaziz Bouteflika et des responsables à différents  échelons à assainir le climat des affaires dans le pays. “Nous avons réaffirmé, à cette occasion, la volonté du gouvernement algérien de régler tous ces problèmes qui freinent un peu l’investissement étranger”, a-t-il souligné. Le ministre reste confiant et affirme que “les projets engagés entre l’Algérie et la France évoluent bien”. “Ce sont de très gros projets qui sont en train d’être réalisés entre les deux pays”, a-t-il indiqué. Pour la ministre française du Commerce extérieur, “cette première réunion s’inscrit dans le sillage de la déclaration d’Alger, signée par les présidents Abdelaziz Bouteflika et François Hollande, un an auparavant”. Elle souhaite voir la coopération bilatérale être renforcée. “Cette instance de pilotage de la relation économique entre la France et l’Algérie, qui se réunira une fois par an, en alternance, entre Paris et Alger, vise à assurer un suivi des projets économiques et commerciaux en cours”, a-t-elle expliqué.
Lors de cette réunion formelle, “nous avons fait le point sur les projets de coopération qui ont été engagés, en terme de partenariat industriel”, a ajouté Nicole Bricq. “Cela nous permet de suivre les volumes des échanges commerciaux entre les deux pays”, a-t-elle précisé. Les conclusions de ce comité, a-t-elle dit, permettront de préparer le volet économique du Comité intergouvernemental de haut niveau, qui se réunira les 16 et 17 décembre prochain, à Alger, sous l’égide des Premiers ministres français et algérien.
La veille, M. Benyounes avait rencontré, en banlieue parisienne, des responsables du constructeur automobile français Renault. Les discussions ont tourné autour de la future usine qui sera implantée à Oued Tlélat, près d’Oran. “Lors de ma rencontre avec des responsables du Technocentre de Renault, ces derniers m’ont réaffirmé solennellement leur engagement à être au rendez-vous de novembre 2014 pour la sortie de l'usine du premier véhicule Renault-Algérie”, a-t-il déclaré. Toujours selon le ministre, “il s’agit de la nouvelle Symbol, de gammes moyenne et supérieure”. Implantée sur une superficie de 151 hectares, l’usine devra produire quelque 25 000 unités par an, pour un début, et  75 000 unités par an à l’horizon 2020.
Synthèse APS

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