Visite de Bertrand Delanoë à Alger : Un atelier
parisien de l’urbanisme pour la réhabilitation
des immeubles d’Alger
« Les relations entre la France et l’Algérie méritent que la capitale de la France
soit dans une diligence de vérité et d’action coopérative avec une grande capitale
comme Alger », a souligné, hier, M. Bertrand Delanoë, maire de Paris.
PUBLIE LE : 26-11-2013 | 0:00
« Les relations entre la France et l’Algérie méritent que la capitale de la France soit dans une diligence de vérité et d’action coopérative avec une grande capitale comme Alger », a souligné, hier, M. Bertrand Delanoë, maire de Paris.
M. Delanoë, qui a effectué une visite au jardin d’Essai, s’est réjoui de voir le résultat du travail des équipes dépêchées par la mairie de Paris pour accompagner les équipes algériennes dans la réhabilitation de cet immense espace vert. « Quand on voit le jardin d’Essai, on ne peut que constater combien le mélange de la compétence algérienne avec la compétence parisienne a permis de réaliser une œuvre commune de si belle qualité et au cachet si spécifique », a-t-il indiqué.
Le maire de Paris a rappelé que c’est lors de sa dernière visite en Algérie qu’ « a été décidé après accord avec les autorités de la wilaya d’Alger, de joindre les efforts des deux villes afin de mettre en place une équipe chargée du « renouveau de la beauté et du plaisir à partager par un million de personnes qui, chaque année, visitent le jardin d’Essai ».
Apparemment fort satisfait du spectacle verdoyant qu’offre le site du jardin, le maire de Paris a également affirmé que lors de son entretien avec le wali d’Alger, ce dernier lui a fait part de sa volonté pour accompagner l’ambition de la wilaya d’Alger sur la rénovation du patrimoine naturel. « Cela permettra d’ajouter une amplification à notre coopération en terme de développement de la nature et d’embellissement de la ville d’Alger », a-t-il indiqué. Les deux responsables ont convenu également selon M. Delanoë, de « partager le savoir-faire des Parisiens sur la réhabilitation des immeubles à caractère historique qui ont connu des dégradations au fil des années ».
« A Paris, j’ai chargé une société de la ville de Paris de rénover quelque 1.038 immeubles. Nous avons convenu avec M. le wali que cette société apporterait de l’expertise à la wilaya d’Alger », a-t-il dit. Il soulignera que l’ambition d’Alger qu’elle a de devenir une grande métropole mondiale, et qui s’inscrit dans le développement durable, doit prendre en compte la qualité de vie des habitants, le développement économique, mais aussi l’ambition environnementale. « Nous avons décidé que l’atelier parisien d’urbanisme qui travaille dans la métropole parisienne et dans le monde entier, viendra en mission et rencontrera les collègues d’Alger, pour travailler sur ces projets d’urbanisme en y intégrant les enjeux de mobilité durable », a-t-il expliqué. Il ajoutera dans le même sillage, que « dans l’aménagement des grandes métropoles, il y a toujours des enjeux de qualité de vie de développement économique d’habitat, mais aussi d’écologie, et tout cela passe par les problèmes de déplacement ».
Le maire de Paris a indiqué en outre qu’il a proposé au wali d’Alger qu’il y ait au niveau du pavillon de l’arsenal, à Paris, une exposition sur les ambitions urbanistiques d’Alger. « Nous voulons que les projets d’Alger, en matière de développement urbain, soient présentés à Paris à travers le pavillon de l’Arsenal qui est un lieu de visibilité mondiale des ambitions urbaines et architecturales », a-t-il dit. M. Delanoë n’a pas omis d’évoquer la commémoration annuelle de la répression sanglante du 17 Octobre 1961 à Paris. Il a rappelé à ce sujet, que depuis son élection en 2001, il a œuvré pour que Paris, la capitale de la France, « dise la vérité et rende hommage aux victimes du massacre du 17 Octobre, lorsque les Algériens à la conquête légitime de leur indépendance ont été réprimés et jetés dans la Seine ». « Je suis un enfant du Maghreb et j’ai voulu que Paris ait le courage de regarder et de dire la vérité et de confirmer l’affection entre les peuples sur l’exigence de la vérité historique », a-t-il affirmé. Par ailleurs, M. Delanoë a estimé que la coopération concrète entre les deux pays et dans les différents domaines, « est fondamentale, mais il faudrait l’accompagner de valeurs et de convictions profondes ». Aussi, « Nous devons saisir cette chance pour réunir les jeunes de nos pays qui n’ont qu’une aspiration c’est de vivre en paix dans une relation fraternelle, dans le respect de l’identité de chacun et dans la rencontre et le dialogue susceptible de créer l’amitié authentique entre les deux peuples », a-t-il conclu.
Salima Ettouahria
Le maire de Paris a rappelé que c’est lors de sa dernière visite en Algérie qu’ « a été décidé après accord avec les autorités de la wilaya d’Alger, de joindre les efforts des deux villes afin de mettre en place une équipe chargée du « renouveau de la beauté et du plaisir à partager par un million de personnes qui, chaque année, visitent le jardin d’Essai ».
Apparemment fort satisfait du spectacle verdoyant qu’offre le site du jardin, le maire de Paris a également affirmé que lors de son entretien avec le wali d’Alger, ce dernier lui a fait part de sa volonté pour accompagner l’ambition de la wilaya d’Alger sur la rénovation du patrimoine naturel. « Cela permettra d’ajouter une amplification à notre coopération en terme de développement de la nature et d’embellissement de la ville d’Alger », a-t-il indiqué. Les deux responsables ont convenu également selon M. Delanoë, de « partager le savoir-faire des Parisiens sur la réhabilitation des immeubles à caractère historique qui ont connu des dégradations au fil des années ».
« A Paris, j’ai chargé une société de la ville de Paris de rénover quelque 1.038 immeubles. Nous avons convenu avec M. le wali que cette société apporterait de l’expertise à la wilaya d’Alger », a-t-il dit. Il soulignera que l’ambition d’Alger qu’elle a de devenir une grande métropole mondiale, et qui s’inscrit dans le développement durable, doit prendre en compte la qualité de vie des habitants, le développement économique, mais aussi l’ambition environnementale. « Nous avons décidé que l’atelier parisien d’urbanisme qui travaille dans la métropole parisienne et dans le monde entier, viendra en mission et rencontrera les collègues d’Alger, pour travailler sur ces projets d’urbanisme en y intégrant les enjeux de mobilité durable », a-t-il expliqué. Il ajoutera dans le même sillage, que « dans l’aménagement des grandes métropoles, il y a toujours des enjeux de qualité de vie de développement économique d’habitat, mais aussi d’écologie, et tout cela passe par les problèmes de déplacement ».
Le maire de Paris a indiqué en outre qu’il a proposé au wali d’Alger qu’il y ait au niveau du pavillon de l’arsenal, à Paris, une exposition sur les ambitions urbanistiques d’Alger. « Nous voulons que les projets d’Alger, en matière de développement urbain, soient présentés à Paris à travers le pavillon de l’Arsenal qui est un lieu de visibilité mondiale des ambitions urbaines et architecturales », a-t-il dit. M. Delanoë n’a pas omis d’évoquer la commémoration annuelle de la répression sanglante du 17 Octobre 1961 à Paris. Il a rappelé à ce sujet, que depuis son élection en 2001, il a œuvré pour que Paris, la capitale de la France, « dise la vérité et rende hommage aux victimes du massacre du 17 Octobre, lorsque les Algériens à la conquête légitime de leur indépendance ont été réprimés et jetés dans la Seine ». « Je suis un enfant du Maghreb et j’ai voulu que Paris ait le courage de regarder et de dire la vérité et de confirmer l’affection entre les peuples sur l’exigence de la vérité historique », a-t-il affirmé. Par ailleurs, M. Delanoë a estimé que la coopération concrète entre les deux pays et dans les différents domaines, « est fondamentale, mais il faudrait l’accompagner de valeurs et de convictions profondes ». Aussi, « Nous devons saisir cette chance pour réunir les jeunes de nos pays qui n’ont qu’une aspiration c’est de vivre en paix dans une relation fraternelle, dans le respect de l’identité de chacun et dans la rencontre et le dialogue susceptible de créer l’amitié authentique entre les deux peuples », a-t-il conclu.
Salima Ettouahria
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire