vendredi 29 novembre 2013

En partenariat avec l’Union européenne
L’observatoire des filières agricoles installéAbonnez-vous au flux RSS des articles

27NOV. 2013
12:50
0commentaireUn observatoire pour mieux gérer l'information du secteur agricole

Hier encore au stade de projet prévu dans le cadre du jumelage entre le ministre algérien de l’Agriculture et l’Union européenne (P3A), l’observatoire des filières agricoles et agroalimentaires a finalement vu le jour. 


C’est pour le présenter que l’Institut National de Recherche Agronomique d’Algérie (INRAA) et ses partenaires européens ont animé aujourd’hui un séminaire au siège de l’institut. Un observatoire dont la mission principale et fondamentale est de récolter  l’information sur les filières agricoles. Il s’agit aussi, pour cette nouvelle structure, dont le projet de décret l’instituant est toujours à l’étude au niveau du ministère, d’appuyer les instituts techniques, les offices et les différents intervenants aux fins de faciliter la prise de décision.
En fait, comme l’a signalé Gilles Allaire, expert français, il est question de monter un dispositif économique sur les filières pour anticiper et faire dans la prospective ». Il précisera que ce dispositif existait en Europe mais il a été démonté. « Les conséquences ont été désastreuses puisqu’on ne maîtrisait plus rien, ni les productions, ni les prix et encore moins les exploitations agricoles », a-t-il ajouté. D’autres intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de mieux connaître le tissu économique à travers le recensement des entreprises qui activent dans l’agroalimentaire, mais aussi maîtriser les données du commerce extérieur.
La mise en place d’un observatoire des filières agricoles et agroalimentaires est mue par l’absence d’informations et d’échanges de données entre les acteurs et les institutions, ce qui rend difficile la prise de décision.
Les filières pilotes autour desquelles se fera le travail de l’observatoire sont les céréales, le lait, la pomme de terre, les dattes et les olives. Cette structure sera composée de 25 personnes entre experts et jeunes chercheurs mais aussi des dirigeants des offices concernées, de chambres de commerce, et de l’ONS.
Par Faouzia Ababsa

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