vendredi 29 novembre 2013

Pierre Vierendeel, directeur général de Hyundai Motors Algérie
"Une vision d’avenir, très large du marché algérien"Abonnez-vous au flux RSS des articles

27NOV. 2013
11:15
0commentaireM.Pierre Vierendeel

Hyundai Motors Algérie prévoit d’accroitre sa production de 35% afin de satisfaire sa clientèle algérienne. Pousser ses limites dans l’extension de son réseau de distribution et améliorer son service après-vente est une belle garantie pour une réussite certaine. 


L’Eco : Hyundai Motors Algérie figure parmi les plus importants concessionnaires du véhicule lourd en Algérie. Quelle est votre positionnement sur le marché national?
Pierre Vierendeel : le marché algérien est très demandeur en matière de véhicule utilitaire. Profitant de nos acquis et expériences sur le marché mondial, nous visons à faire profiter le marché algérien de notre savoir faire. Pour ce qui est de la stratégie de vente de véhicules, il est impératif d’avoir un personnel qualifié et motivé capable,  de satisfaire la clientèle. Pour répondre à cette exigence, nous devons constituer des filières compétentes aptes à subvenir à la requête du client. La raison pour laquelle,  Hyundai Motors Algériefavorise la promotion interne de l’entreprise. Nous proposons une gamme de produits très appréciée par nos clients à tous les niveaux tant, nous sommes concurrentiels sur le rapport qualité/prix.
Aujourd’hui, nous sommes dépassés par la demande, que notre production n’arrive pas à couvrir. C’est un avantage pour l’entreprise mais un inconvénient pour le client car, la livraison du véhicule peut aller jusqu’à 6 à 8 mois. Pour résorber ces retards de livraison, nos usines doublent d’efforts. Lesquels efforts ont abouti car, nous venons de passer au double shift. Une initiative qui devrait accroitre notre production  de 35%.  Pour renforcer notre production, nous projetons aussi d’investir et de soutenir l’activité du service après-vente du véhicule lourd. Également, nous entamons la réduction du nombre contrat client en raison du retard sur les délais de livraison car nous devons fidéliser et prioriser notre clientèle.  Le secret de la réussite de notre stratégie est le respect de la règle des quatre P (produit, prix, promotion et placement) répondant à un plan marketing bien élaborée. Même les coréens veulent introduire le produit Hyundai Motors dans le segment du haut de gamme du poids lourd.
Comment adaptez- vous le service après-vente avec le réseau de distribution?
C’est simple, il faut connaitre les particularités de son produit pour l’adapter à la demande.   La réparation d’un véhicule poids lourd exige plus de moyens et d’outils. C’est un produit spécifique. Pour s’adapter à cette spécificité, nous prévoyons la mise en place d’un système d’intervention visant à réparer le véhicule à n’importe quel moment et endroit. Notre programme  vise la réalisation de quatre à cinq ateliers de réparation et maintenance du véhicule lourd sur une durée de trois à quatre ans. Outre,  développer un à deux ateliers mobiles  destinés à réparer et dépanner les camions en pannes sur la route, et ce,  7j/7 jours et 24h/24h. Un service illimité que nous offrons à nos clients.  Satisfaire le client est notre devise.
Envisagez-vous des partenariats avec d’autres concessionnaires afin de promouvoir votre activité sur le marché national ?
Non, pas pour l’instant. La concurrence est accrue donc nous devons suivre notre marche à nous afin de soutenir notre positionnement et stratégie. Nous faisons la distinction, entre deux cibles d’entreprises, privées et publiques. Car c’est primordial de définir ses lignes de conduites et ses directives afin de faire face à la compétitivité. Ce n’est pas toutes les entreprises qui peuvent avoir un parc de 300 à 500 véhicules. Il faut savoir cibler. Hyundai Motors, aujourd’hui est satisfaite de son bilan semestriel. Notre parc du véhicule léger est de plus  de 320 000 véhicules, tandis que le parc du poids lourds  est croissant en fonction de la demande.  Nous avons une vision d’avenir très large pour  le marché algérien.
(Entretien paru dans l'Eco magazine N 78)
Par Samira Bourbia

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